jeudi 15 septembre 2011

Petites sorties de reprise

Voilà depuis que j'ai abandonné le Paris Brest Paris, j'ai effectué deux sorties. Pour la première , j'ai choisi de faire court 65 km, j'ai suivi le conseil d'un ami et pendant les 40 premiers kilomètres j'ai tourné les jambes sans trop forcer. Ensuite il fallait bien savoir si mon genou avait un soucis et j'ai enroulé le grand plateau et sur le 15 à l'arrière pendant les 25 derniers kilomètres. Les sensations étaient très satisfaisantes, j'ai effectué la fin du trajet en moins de 50 minutes et les seules douleurs qui j'ai ressenti correspondes à mon pédalage.

Quatrième volet

Samedi soir j'ai rendez-vous avec l'avant dernier volet pour le Paris Brest Paris. Je ne le sais pas encore mais il sera le dernier pour moi.
Quand je pratique ma passion, le vélo longue distance, j'ai toujours en mémoire ce mot "humble".
Humble devant les beaux paysages que cette pratique m'autorise à admirer, humble devant les merveilleuses rencontres qu'elle me permet de faire, aficionados de la longue distance ou pas, des visages, des prénoms, mais comme je ne peux tous les citer, je préfère les nommer sous le nom du club qui m'accueille: "Club Cycliste de Bourg Blanc". Humble et admiratif devant des cyclos aussi passionnés que moi mais avec des âges qui me foudroie d'admiration. Humble devant une réussite comme devant un échec.
Alors quand je suis confronté à un échec, la première chose à faire est de voir mon comportement sur mon vélo. Il n'est pas responsable de la cadence demandée. Il obéit à mon moteur bicylindre et au carburant proposé. Je repense ce soir à ce que me disait mon fils en revenant de Guingamp: " Tu ne penses pas que parfois c'est phénomène psychosomatique, que tu te fais tout seul un film dans lequel tu joues un mauvais rôle, tu as mal ici, puis là, à force de t'en convaincre tu as vraiment mal et la douleur devient si intense que tu te mets dans le rouge, tu forces encore plus, puis une fois que ton moral est au fond de tes chaussures, il t'apparaît comme évidence d'abandonner." J'avoue qu'il n'a pas tort dans sa réflexion, il m'arrive souvent d'imaginer de craindre de ressentir de mauvaises sensations dans les jambes, le cœur. Le mental a déjà pris le dessus sur moi pendant mon premier PBP, je n'avais pas la force de suivre les conseils de mon ami J-P. Finalement la vraie question n'est-elle pas: "suis-je fais pour cette randonnée?" Je suis capable de faire 2200 kilomètres en 9 jours sur un parcours que j'ai établi et devant un trajet pré-établi je suis scotché sur la route!
Avant le départ, je salue Roland.
Dès vingt heures, les fauves sont lâchés. Je regarde passer les TGV de Bourg Blanc. Moi, je suis plutôt micheline. Alors? Sans regret, je les regarde s'éloigner.
L'objectif pour la nuit est de rester dans un groupe qui me convient. Je retrouve donc avec plaisir, les cyclos de Landerneau, Bodilis et Guipavas. Nous formons un groupe d'une dizaine de cyclos. L'allure est agréable, le vent bien qu'il ne soit pas favorable, n'est pas un handicap. Nous rencontrons, entre Landerneau et Landivisiau, des supporters. C'est génial ces familles qui nous attendent sur le bord de la route pour nous souhaiter bonne chance.
En arrivant à Morlaix un cyclo nous indique le bar ouvert pour valider notre carnet de route. Ce n'est rien d'autre que Roland qui semble en forme, le gaillard. Nous pointons, certains s'équipent pour la nuit. Je pense le faire à Carhaix. Je trouve qu'il fait encore chaud et le profil à venir me pousse à ce choix. Nous partons un peu éparpillés, mais avant les premières pentes le groupe se reforme. Finalement la pluie, qui était annoncée depuis des jours, fait son entrée dans le brevet. Il est décidé de capet les hommes et les femmes. Nous nous arrêtons sur le bord de la route et chacun s'équipe. Nous reprenons notre rythme pour rejoindre Berrien terme de cette longue grimpette.
Quand tu te trouve dans un groupe tu vis un spectacle féérique; toutes ces lumières devant et ces lampions rouges de l'arrière, c'est magnifique! Tu n'oublies pas la route mais elle te semble plus facile. Poullaouen enfin, c'était le point dur de cette portion pour moi. Heureusement il est passé tranquillement. Maintenant direction Carhaix, après le pointage direction Lézardrieux que je ne verrai pas.
En quittant Carhaix je ressens une douleur dans le bas ventre et sur l'extérieur du genou gauche. Je n'ai pourtant rien pris qui puisse me gêner. J'essaie de rester en contact avec des cyclos. C'est dommage de devoir les laisser filer. Mais l'aiguille dans le genou est insupportable; mon ventre est tendu, les douleurs sont intenses. La décision se fait d'elle même... je m'arrête; je joins mon fils pour savoir s'il peut venir me récupérer. Nous nous donnons rendez-vous à la gare de Guingamp où j'aurai du mal à arriver.
Aujourd'hui ce qui compte c'est de repartir le plus vite possible avant que la gangrène envahisse tout mon cerveau, me remettre en selle sur mon programme bis. Dans quatre ans si l'envie de tenter le diable du PBP me reprend... pourquoi pas?
Mon planning professionnel m'interdit toutes autres tentatives. C'est avec regret, mais il me faut oublier le Paris Brest Paris 2011.

BRM 300 de Milizac le 17 avril

Ma préparation pour le PBP continue. Ce week-end j'avais rendez-vous avec le deuxième volet. Milizac, 300 kilomètres.
Dans la semaine, mon vélo faisait un bruit anormal. Suite à l'avis de certains membres du forum "les rubans blancs", j'ai effectué quelques contrôles: axe de pédalier, roues et cadre. Le mardi précédent, j'ai prévu une sortie sur un petit circuit qui a comme particularité de ne posséder aucune partie roulante pour la récupération.
Comme à chaque que je me lance sur une longue distance, je regarde le profil sur openrunner. Là encore je ne serai pas déçu. Aussi, dès le jeudi je me mets au régime "pâtes" midi et soir.
Dimanche matin, debout à 4h30; depuis la veille mon vélo est dans la voiture. Au petit déjeuner, pour la première fois, il y aura des pâtes, un café, une banane et un jus d'orange. 5h30, top départ pour Milizac; le trajet est rapide et quinze minutes plus tard j'ai le carnet de route en poche. Après le contrôle du départ, à 6h00, l'organisateur, par mesure de sécurité, fait partir les cyclos par tranche de 20. Ainsi, il fera quatre groupes. Je suis dans le dernier; aujourd'hui, j'ai opté pour un départ cool, il est 6h20. Dès le départ certains cyclos, qui font avec le feu arrière un sapin de Noël, reçoivent un rappel à l'ordre car cet éclairage fatigue celui qui suit. Maintenant, la fin de la nuit nous appartient. J'ai toujours le même sentiment de plaisir pour ne pas dire de plénitude dans la nuit.
Bourg Blanc, j'ai une pensée pour les membres du club qui tout à l'heure vont se retrouver au local pour la sortie dominicale. Pour le moment nous sommes un groupe sympa, ça roule très bien. Plabennec, Le Drennec, Lesneven, le groupe s'étiole pour cause de besoin naturel et de profil de la route. Lanhouarneau, qui se mérite par une longue montée, puis Berven, Plouvorn et direction Morlaix par les chemins des écoliers. Le comble nous arrivons à nous perdre dans la ville. Par le profil de la route le ton est donné. Pour pouvoir profiter de moments de plat, d'après le brevet il faudra patienter plus de 110 kilomètres après Callac en direction de Carhaix. Nous arrivons à Lanmeur, Lannion et Tréguier, terme de la première partie du parcours. Sur la place, il y a d'autres vélos. En pointant je suis surpris par le temps: 122 kilomètres pour 5 heures de vélo; or, j'avais prévu une heure de plus. Je retrouve des gens de Landerneau que j'avais rapidement rencontré sur le brevet de Rosporden ainsi que des cyclos de Bodilis et de Brest (la légion Saint Pierre). Je fais l'erreur de prendre une boisson trop fraîche qui va me pourrir la vie pendant un moment. Comme le reste du groupe veut faire un arrêt assez long, je pars avec d'autres cyclos en me disant qu'ils reviendront plus tard sur moi.
En quittant Tréguier nous prenons la direction de Guingamp. Le profil et ma boisson fraîche m'obligent à laisser partir le groupe, car pour le moment il me faut gérer la douleur abdominale. La crise va me suivre jusqu'à la prochaine ville, où j'arrive pourtant dans un temps correct: il est pas encore 13h00.
Quand tu regardes trop le parcours avant le départ et quand, en prime, tu as le dénivelé, tu sais que la partie la plus coriace de ce tronçon arrive maintenant avant Callac. La route s'élève à plusieurs reprises pour atteindre son point culminant à 267 mètres.
C'est dans cette partie que mes compagnons du matin reviennent sur moi. Je peux dire que c'est le pire scénario que je m'étais fait, car pour les suivre il faut appuyer un peu plus sur les pédales; toutefois, je prends la dernière roue qui se présente tout en me disant "on verra bien". J'ai vu, mais comme pour les autres je laisse filer: "je préfère rouler seul que mal accompagné".
Enfin après Callac la route devient clémente, je suis dans une légère descente sur une quinzaine de kilomètres; j'en profite pour reprendre du temps. Les derniers kilomètres sont identiques au brevet, ils sont ardus. En pointant à Carhaix, terme de la deuxième partie, je prends cette fois le temps de m'alimenter et de m'abreuver; inutile de créer un nouvel épisode douloureux. Pour la suite du brevet, je ne pense pas que cela soit conseillé.
En partant de Carhaix, je prends la direction de Poullalouen. A la sortie de ce bourg, je rencontre une longue descente. Je me dis que dans trois semaines je serai dans l'autre sens de nuit pour mon 400. J'ai mal aux jambes à l'avance. Direction Huelgoat, je dois faire un arrêt, car le mal sous mon pied devient de plus en plus douloureux, je sais comment gérer ce problème, un moment de répit de quelques minutes et c'est reparti. Devant moi se présente maintenant le Roc Trévézel: comme lors de mon retour de Perpignan je mouline, inutile de laisser trop de force ici, la route est encore longue jusqu'à Milizac. Après le Roc, je prends à droite vers Commana et Saint Sauveur, enfin Landivisiau, terme de l'avant dernière étape.
En sortant de Landivisiau, la route permet un grand développement jusqu'à Landerneau; je mets tout à droite. Il me reste une dernière petite difficulté, qui ne va pas être trop compliquée, au vu de ce que j'ai déjà fait. Direction la commune de Saint Divy et sa petite montée. Maintenant, il me reste à pédaler vers Kersaint Plabennec et Bourg Blanc. La dernière ligne droite m'amène à Milizac; ma montre m'indique que je viens de faire les 47 derniers kilomètres en 1h40.
Après avoir validé mon brevet je prends la direction de la maison où m'attend une bonne douche; je suis fatigué, heureux aussi d'avoir mené au terme ce deuxième volet de ma préparation du PBP. Je m'écroule sur mon fauteuil pendant une bonne demi-heure, je m'endors profondément, j'empêche mon épouse et notre fille de suivre l'émission qu'elles regardaient. Elles sont même dans l'obligation de changer de pièce pour entendre la fin du programme.
Mon vélo n'a montré aucune faiblesse ni de bruit bizarre, merci à tous ceux, qui par leurs conseils, ont permis de supprimer tout problème.
Maintenant, repos. Le prochain volet est fixé pour le samedi 7 mai à 20h00 dans la commune de Guipavas pour le 400.

Mes dernières sorties

Cette semaine mon planning m'a contraint à deux petites sorties seulement. Lundi après-midi avec du soleil peu de vent, et jeudi matin après ma nuit de travail et une heure trente de sommeil. Total des deux sorties 137 km. 


BRM 200 Rosporden 27 mars 2011

La première marche vers le Graal des randonneurs cyclotouristes longue distance le Paris Brest Paris vient d'être franchi.
Pourtant au début de la semaine dernière je ne menais pas large, j'étais envahi de terribles doutes à la réussite du brevet.
A mon actif, j'affiche 630 kilomètres de préparation, mardi dernier lors de mon ultime essai, j'étais content du résultat, 125 kilomètres, un peu mal aux jambes, mais acceptable. Alors...
Samedi soir avant de me coucher je règle mon réveil sur l'heure d'été et sur 4h30 pour l'alarme. Finalement, je suis debout dès 4h00, je suis anxieux par mon objectif de la journée faire 200 kilomètres. Je me prépare tranquillement, je sors prendre la température, depuis des jours on annonce de la pluie pour ce dimanche, l'atmosphère est douce et aucune pluie à l'horizon. Toutefois, j'opte quand même pour ma tenue longue, elle me fera regretter mon choix dans les trente derniers kilomètres. Depuis la veille, le vélo, le casque et les chaussures sont dans la voiture. Je dois juste m'assurer de ne rien oublier (lumière, bidons,alimentation...). 5 heures, il est temps de prendre la route direction Rosporden. Avec les indications du responsable du club organisateur je trouve facilement le départ, une maison au bord d'un étang, magnifique endroit. L'inscription en poche, j'accepte le café que me propose si gentiment une charmante dame, fidèle au poste depuis 6 heures. En attendant l'heure du départ, je vérifie pour la énième fois mon matériel, j'évite surtout de penser au parcours, sauf que le point culminant se trouve au kilomètre 120, que j'ai l'intention de faire le reste tranquillement. Sur la ligne du départ je retrouve Bruno, un cyclo que j'avais rencontré sur le brevet de 300 kilomètres en 2007 à Quimper, nous échangeons quelques mots sur ma diagonale Brest Perpignan, qu'il a pris le temps de lire, il était informé car il vient régulièrement sur le forum des rubans blancs, un grand merci à Yvan pour ce forum. Au top départ nous nous séparons, comme à mon habitude je prends les premières roues, lui semble plus modéré.
Dès la sortie de Rosporden un premier groupe se forme, pour le moment, je m'installe dans le second groupe. Je reste sagement à l'intérieur, mais je redoute de ne pas pouvoir suivre ce rythme, en regardant vers l'arrière j'aperçois deux petites lumières. Je prends la décision de les attendre, sans regret je laisse le groupe s'évanouir dans la nuit, mon regard se porte sur les deux lumières qui scintillent à 200 mètres environs. Au terme d'un kilomètre, je constate que la distance ne varie pas, donc j'en déduis qu'ils roulent à la même vitesse que moi, je ralentis pour qu'enfin nous faisions un trio. Comme pour le brevet Rennes Brest Rennes en 2009, il y a un nerveux et un plus calme. Le nerveux ne peut résister à redoubler la cadence de pédalage dès que la route s'élève, l'autre est plus mesuré, parfait je me règle sur lui.
Je sus certain qu'il a fait du repérage car quand le profil de la route change, la position de sa chaine change aussi et toujours avec un temps d'avance. Au début je ne prête pas attention, mais en arrivant à Le Faouët, il mouline bien tandis que moi je galère un peu plus. Pour ça aussi je me calque sur lui, je ne le regrette pas en approchant de Mellionnec, la route s'élève durement, mais pour moi il pédale trop " dans la semoule", je passe sur le 21 et 39 à l'avant, tout va bien ainsi. Au premier contrôle à Gouarec nous rencontrons d'autres cyclos, ils viennent de Landerneau, mais c'est la seule que je peux parler avec eux, ensuite ils disparaîtront, ils ne reviendront pas sur moi comme mes deux acolytes, c'est dommage, mais comme m' a toujours dit mon ami Louis:" Il te faut prendre un groupe dans lequel tu te sens bien, pas trop vite mais pas trop lent non plus".
Nous voilà en trio, en route direction Corlay, au bourg nous nous dirigeons vers Guingamp, pour prendre la route vers Plésidy et du prochain contrôle Bourbriac. Dans cette partie du parcours je rencontre des difficultés à suivre le duo. Au kilomètre 82, je les laisse partir, nous nous reverrons au contrôle. Au 93 ième kilomètres j'arrive au sommet d'un petit, mais d'un col quand même celui de la clarté 280m. A midi je pointe à Bourbriac, comme je le pensais je retrouve le duo se désaltérant, comme je prends une boisson fraîche, je grignote mes provisions. Quand je repars, lis sont toujours à manger le casse croute qu'ils avaient. Il pensent revenir sur moi avant la fin, pourtant c'est la dernière fois qu'ils me verront.
Dès les premiers kilomètres, pour ne pas dire à la sortie de Bourbriac, la route s'élève, je pars à la conquête du point culminant du brevet un autre col celui de Roc'h C'hlas Vihan 300m, direction Plounévez-Quintin. Mon désarroi du matin n'est plus qu'un mauvais souvenir, les kilomètres défilent à bonne allure. Moi qui voulait faire la deuxième partie du brevet tranquillement, je fais le contraire, les jambes tournent superbement, de temps à autre je regarde derrière pour voir si je ne vois un cyclo, mais c'est le néant. Tant pis je continue en maintenant ma vitesse, comme me dirait encore Louis:" Ce qui est pris n'est plus à prendre".
Plounévez-Quitin est dépassé direction Glomel, c'est dans ce bourg que je décide un arrêt à la fois naturel et pour soulager la douleur sous mon pied droit. Quand je repars il me reste 50 kilomètres à faire. Gourin, j'ai terriblement chaud, en plus ma réserve d'eau diminue rapidement. Si seulement, je m'étais cantonné à mon premier choix de tenue. En arrivant à Gourin, je prends une mauvaise option, sur ma route il y a un rond point avec une déviation "Guisgriff, Scaër". Au final j'aurai le même kilométrage mais une fin plus ardue que prévue. En arrivant dans les faubourgs de Scaër, un cyclo m'avertit que la chaussée est glissante dans le rond point, de toute façon comme il y a une épreuve cycliste je m'arrête un moment, je vide entièrement mes bidons. Quand je repars le cyclo fait comme moi, finir à deux me va bien, mais dès les premiers hectomètres il disparait. J'aurai la raison plus tard quand il arrivera à son tour à Rosporden, s'il savait que la chaussée était glissante c'est parce qu'il est tombé à cet endroit.
Au terme de mon brevet, j'ai 203 kilomètres pour un dénivelé positif de 1980m, maintenant il me faut préparer le suivant qui aura lieu le dimanche 17 avril à Milizac.
J'allais oublier la pluie, je l'ai finalement rencontré sur la voie express à Quimper mais en voiture.

mercredi 14 septembre 2011

Huitième et dernière sortie avant mon brevet de 200 kilomètres

Je suis sortie aujourd'hui pour ma dernière randonnée, avant mon brevet de 200 le dimanche 27. Je voulais rouler plus de cinq heures pour voir comment j'allais me comporter. Le résultat est encourageant maintenant dimanche c'est 200 kilomètres et ma plus longue sortie de cette année est celle d'aujourd'hui.
J'espère que tout va bien se passer, c'est la première fois que je flippe sur une telle distance.
Surtout que je ne pourrai pas me repêcher car le seul brevet qui est susceptible de me sauver est le 9 avril mais je crains fort être retenu à Brest ce jour là.





http://www.visugpx.com/?i=1300813134

Septième sortie

Mardi après-midi, j'ai eu beaucoup de plaisir à rouler, il ne faisait pas trop chaud, ni trop froid. La distance 92 kilomètres, je suis content car j'ai fini ma sortie avec le sentiment d'avoir encore sous la pédale.
Il faut que je maintienne ce sentiment de satisfaction dans le pédalage, dimanche 27 mars je tente mon premier brevet pour le Paris Brest Paris à Rosporden.
D'ici là, il me reste deux sorties, jeudi où vendredi et mardi de la semaine prochaine, mon objectif pour les deux randonnées des distances proches des150 kilomètres.

http://www.visugpx.com/?i=1300205075

Sixième sortie

Jeudi j'avais rendez-vous à 13h30 pour une petite sortie de 80 kilomètres. Le vent était de la partie, au début faiblement puis au fil du parcours il a forci.
J'ai très vite retrouvé des bonnes sensations, nous parlions de mon absence le dimanche avec Patrick, aussi du brevet que j'ai décidé de faire plutôt que prévu au cas ou! Patrick ne sera pas présent le 27 mars pour m'accompagner, il sera bien au chaud sur les îles.
Le vent nous a surpris en se renforçant nous obligeant à courber plus l'échine pour l'affronter lui et le profil de la route, j'ai pédalé assez fort pour nous maintenir à une certaine moyenne, ceci a pénalisé mon am, qui au terme de la moitié du tracé fait demi tour. Seul je continue encore un moment, le vent est de face maintenant, je reste concentrer sur mon objectif.
Le retour est euphorique, grand plateau, quinze à l'arrière, si le vent m'aide par moment en me poussant, il est aussi sur le coté, m'obligeant à appuyer très fort sur les pédales pour rester à la même cadence, les petits raidillons je ne change rien à ma vitesse. Je suis ravi en arrivant à la maison, un peu fatigué mais satisfait de l'effort que je viens de faire pour rentrer.


Cinquième sortie

Voilà mardi comme prévu je suis allé faire une longue sortie, j'avais beaucoup d'interrogation sur ma participation au Paris Brest Paris.

En prenant le temps de la réflexion, je me dis que c'est prématuré de prendre ma décision, surtout que je n'ai pas encore fais un brevet.

Je me prépare pour mon premier test réel le 27 mars, et si effectivement je ne suis pas en mesure d'aller au terme de mon 200 kilomètres il sera temps de prendre ma décision.

Autrement ma sortie était agréable, difficile sur la fin mais je le savais déjà.



Quatrième sortie

Hier j'ai pris l'option de rouler seul ce matin, le parcours du club m'effrayait un peu. J'ai connu quelques petits soucis avec mon gps, il s'est éteint et impossible de pouvoir récupérer le profil de ma sortie.
J'ai choisi de partir vers le Conquet et contourner la côte jusqu'à Brélès,puis revenir vers Lanrivoaré, Milizac, Guilers et Brest. Je ressentais de bonnes sensations,mais les premières montées furent assez compliquées. Je me suis donné jusqu'à mardi pour décider si je serai sur la ligne du départ le 21 août à Paris.
Mardi je prévois de faire une longue sortie de plus de 150 kilomètres en un minimum de temps sans toutefois dépasser les 7 heures.

Troisième sortie

La préparation du Paris-Brest-Paris passe par des heures sur mon vélo. Faire aussi des kilomètres, le premier brevet a lieu le 9 avril, d’ici là j’ai beaucoup de travail.
Ce matin je suis parti à 8 heures de la maison pour chercher mon ami Patrick, nous avions décidé d’aller au club en vélo ; pour l’échauffement 15 kilomètres. Le parcours nous conduisait vers des endroits que j’aime beaucoup normalement, sauf ce matin. Aujourd'hui j’ai vécu un moment difficile. Mon défi était de faire une sortie de plus de 86 kilomètres alors que la distance la plus longue que j’ai faite depuis ma reprise est de 52 kilomètres.
Quand que le profil devenait accidenter, je décrochais du groupe, je n’arrivais pas à rester à son contact. J’avais parcouru un peu plus de la moitié du parcours que déjà les forces s’amenuisaient. Patrick est resté pour m’aider à rentrer.
Au kilomètre 60 j’ai ressenti les premières crampes, les cuisses étaient aussi dur que…du bois.
J’ai fini mon parcours, rompu, cramé, je remercie Patrick d’être resté avec moi pour finir car depuis le club j’avais qu’une seule idée téléphoner à ma femme pour qu’elle vienne me chercher en voiture.
La fin justifie les moyens mais là en arrivant à la maison je suis resté plus d’un quart d’heure dans mon fauteuil, recherchant en vain mon souffle. Demain je dois faire une petite séance de vélo, j’espère que mon pas bien d’aujourd’hui ne reviendra pas trop vite.


deuxième sortie

Ce matin j'ai repris mon vélo pour ma deuxième sortie, le temps était gris, frais mais sans pluie. Je redoutais le départ car hier j'ai fini un peu sur les rotules. Les sensations étaient bonnes le dos est resté muet.

Je voulais faire la même distance que hier, j'ai finalement choisi de le faire plus long de 11 km, le profil plus favorable quoique! Mais j'étais super bien sur mon vélo, les dix derniers kilomètres étaient un peu plus durs mais pas comme hier.

Ce soir j'ai quand même une visite de contrôle chez l’ostéopathe.

Reprise

Voilà ce matin j'ai repris mon vélo après une interruption de plus d'un mois, un problème au niveau du bassin m'a handicapé.

Le parcours n'était pas si compliqué mais j'ai galéré pour en venir à bout. Demain je retourne vers un tour pour la même distance. Pour le moment je n'ai aucune douleur j'espère que mon bassin va tenir.

Si je rencontre un autre problème de santé ma participation au PBP sera vite réglée, il me reste moins de six semaines pour faire au minimum 1500 km avant le premier brevet, ensuite les autres s'enchainent rapidement. Entre le 9 avril 2011 et le 27 mai 2011.

La première sortie de l'année

Ce matin en me levant j’ai une enclume dans la tête, depuis hier, je m’offre des cocktails de cachets, alors quand Patrick me téléphone pour savoir si la sortie est toujours d’actualité, j’évite de lui dire mon état de santé.
Je ne veux pas manquer ce rendez-vous avec mon ami Patrick, cela fait une éternité que nous n’avons pas roulés ensemble.
Comme prévu à 14 heures nous nous élançons en direction de Bourg Blanc, comme il nous faut traverser une partie de la ville de Brest nous allons doucement. Quand nous pourrons nous nous mettrons deux de front ainsi nous pourrons enfin parler depuis le temps.
Tout en parlant nous ne nous apercevons pas de notre vitesse, nous laissons sur cette partie du trajet des forces inutilement. En arrivant à Bourg Blanc il nous faut faire une déviation à cause des travaux routiers.
Je rencontre beaucoup de difficulté à trouver mon souffle, pour le moment j’évite de le dire à Patrick, il est capable de me dire de faire demi tour le diable.
Je suis trop content d’être là sur mon vélo estampillé depuis peu du macaron DF.
Après Bourg Blanc nous faisons route vers Milizac, je prends conscience de la direction du vent (sud) quelque soit notre décision de route à faire pour revenir sur Brest, nous devrons pédaler contre lui. Finalement ce qui nous préoccupe pour le moment, n’est ni le vent de toute façon nous ne pouvons rien faire contre ça, ni une éventuelle rupture d’énergie, non. Elle sait attendre patiemment son heure… Encore moins le manque de souffle, non, nous parlons de l’équipe de foot de Brest qui a fait une très bonne demi-saison en D1.
Milizac, nous décidons de poursuivre encore vers Lanrivoaré, c’est le tronçon de trop pour nous deux mais pour le moment nous pédalons fièrement. Alors que nous avions décidé que la sortie serait courte pour la reprise, bon ce n’est pas non plus un brevet que nous allons faire mais la sagesse nous a abandonner.
Patrick, une fois à Lanrivoaré se voit bien faire le chemin retour sur la même route car il commence à sentir qu’il manque de jus pour finir, je l’en dissuade, il faut mieux faire route sur St Renan, puis sur Bodonou et enfin Brest, mais cette partie de route est très vallonnée, la répétition des bosses, je suis de plus en plus essoufflé, le profil finit par nous conduire à cette fameuse rupture d’énergie.
Ce qui compte maintenant est de finir tout tranquillement, Patrick me dit que pour la reprise nous avons pris un parcours très sélectif. Je suis d’accord mais pour le moment j’ai un étau qui me serre la gorge m’empêchant de respirer normalement. Ce soir je sais déjà ce que je fais boire en cocktail, effervescents et eau, à la votre.
Hors mis le fait que mes cuisses sont dures, le bilan de cette première sortie de l’année est encourageante, sans oublier la satisfaction d’avoir pédalé avec Patrick.
Mon objectif de cette année n’est-il pas de faire 1200 kms en 90 heures en aout ?
Vivement la prochaine sortie, dimanche matin avec le club, mais il va me falloir gérer je suis de service la nuit de samedi à dimanche.

Première sortie sur route

Mardi c'était ma première sortie sur route. J'avais une certaine appréhension, finalement les 60 kms se sont déroulés sans trop de soucis, à chaque fois que je sentais un étirement au niveau de mon tendon je ralentissais en tournant un peu plus les jambes. La sensation de pédaler librement a été agréable, le seul problème que j'ai fini par rencontrer se sont les cuisses dures, elles brûlaient, m’empêchant de forcer un peu plus. Voici le parcours.
http://www.visugpx.com/?i=1289909619

Retour vers le vélo sur HT

Depuis le début du mois d'octobre je reprends doucement mes séances de pédalages. Pour le moment je me contente de faire des petites séances de HT, le tendon semble tenir, à ce jour j'ai trois séances. Ce qui me chagrine le plus c'est que je ne peux pas accompagner mon ami Patrick dans ses balades dans la partie centre Bretagne, en vue d'une randonnée qu'il part faire en novembre en Martinique.

L'entretien continu

Je continue mon entretien en attendant le 30 août, pour le moment des sorties qui ne sont pas trop longues; contrairement à ce que je désirai mais le temps, les sollicitations des vacanciers, barbecues pas très light, la pluie et le vent. les désidératas de la famille. L'essentiel n'est-il pas de d'abord trouver du plaisir sur son vélo.




Longue sortie

Vendredi, j'ai profité pour partir pendant plus de cinq heures me promener en vélo. L'objectif était de faire une longue distance, afin de me rendre compte de l'état de mon genou gauche. Me voilà plus serein; je vais pouvoir reprendre mon entraînement, le 30 août n’est pas si loin, je ne veux pas être trop en sous régime, le danger est l'inverse aussi. Il faut que mes sorties n'excèdent pas les 160 kms. Sans non plus aller au delà de deux sorties par semaine avec une telle distance.
Cette sortie était aussi, pour m'apprendre à prendre des photos tout en roulant; le résultat n'est pas si désastreux. Il faut juste que je cible mon choix. Ma sortie me dirigeait vers la commune de Guilers, en passant devant l'église je n'ai pas résisté à mettre mon vélo sous la protection divine;(avec les camions on ne sait jamais...).

Ensuite ma route se dirige vers une autre commune Milizac.
En poursuivant ma route j'arrive à Coat Méal avec son église, son bar, sa rue principale, son abri de bus, spacieux mais un peu trop ouvert.

La route se poursuit vers Plouguin, avec son arrivée par un passage ombragé.
J'ai également trouvé une statuette avec une particularité, en cherchant sur la toile j'ai trouvé ceci: « Ste Guen ou Gwen mit au monde des triplés: St Guénolé, St Jacud, St Vénec. Une situation difficile à cette époque. Mais pour Ste Guen; la Providence avait prévu et l'avait dotée de trois seins.
Ensuite mon chemin me conduit dans la ville de Madame la Députée, avec sa mairie et son marché.
Quand je continue, la nostalgie m’envahis, Portsall, son église et la rue qui invite à la sieste.
Son port, ses bateaux, un peu de verdure également.
En avançant vers la mer sur la droite, l'abri du canot de la SNSM, puis une très belle vue sur le large et ses rochers, dangereux.
Sur le môle tel un oiseau de mauvaise augure, prône l'ancre du navire au triste nom célèbre "Amoco Cadiz"
Mon vélo à coté semble bien petit!
En remontant sans trop s'éloigner de la mer, j'arrive sur la route touristique, avec ses chevaux bretons.
 
Quel beau paysage que le 16 mars 1978 fût souillé par plus de 200 000 tonnes de fuel brut.

Ensuite une longue remontée en logeant toujours la côte pour revenir sur Brest.
Voici le trajet:

Préparation de ma prochaine diagonale

Bonjour
Hier, j'ai reçu par courrier mes documents pour ma prochaine diagonale:" Brest Strasbourg aller retour". Le départ est prévu le lundi 30 août à 6h00 pour l'aller et le samedi 04 septembre à 6h00 pour le retour.
Voici le tracé que j'ai retenu:
http://www.openrunner.com/index.php?id=589187 4ème et dernière étape de l'aller"
Maintenant le trajet pour le retour:
http://www.openrunner.com/index.php?id=600166 4 ème et dernière étape du retour"
Mardi, je suis sortis pour la première fois depuis quinze jours, je voulais savoir si mon genou gauche ne me faisait plus souffrir. Pour le moment il est normal, je pense avoir éliminer LE SYNDROME DE L'ESSUIE GLACE OU DE LA BANDELETTE ILIO-TIBIALE.

Reportage photos

Bonjour
Aujourd'hui, je suis retourné sur la route que j'ai emprunté hier avec Patrick; cette fois je m'étais muni de mon appareil photo. C'est vrai que les endroits sont magnifiques, je ne pense jamais à prendre des photos, pour faire partager la chance que j'ai d'être dans un si beau paysage.
En quittant Brest vers l'ouest, vous vous dirigez sur la côte avec ses plages, une qui est très prisée par les brestois, est sans conteste celle du Trez-Hir. Son étendue, son sable fin, le panorama éblouissant sur le goulet de Brest.
En continuant le long de la côte, vous arrivez à la Pointe Saint Mathieu, avec son sémaphore, son phare, son ancienne abbaye aujourd'hui en ruine http://fr.wikipedia.org/wiki/Pointe_Saint-Mathieu. C'est ici que Dany Boon à terminer son dernier film. Son mémorial aux marins morts pour la France.
Si nous poursuivons, longeant la route touristique, nous arrivons enfin au Conquet, port de pêche et de transport de voyageurs en direction des îles de Molène et Ouessant, http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele-Mol%C3%A8ne , http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouessant.
En prolongeant ma balade à l'intérieur des terres, je peux encore contempler des étendus d'eau comme ce lac après la ville de Saint Renan.
Mais tout a une fin il est déjà temps pour moi de prendre la direction de Brest, voici le lien du parcours. Bonne balade.