mardi 6 novembre 2012

Saint Pol Morlaix

Dimanche 4 novembre pour la première fois je prends le départ d'un semi marathon, depuis des mois j'ai tenté de me préparer, les douleurs au genou gauche, les tendinites ont été mes compagnons de route pendant ma préparation, quinze jours avant le départ j'ignorais si je pouvais me présenter au départ.
Après une sortie d'entraînement de plus de 20 kilomètres, il n'était plus possible d’hésiter, mon inscription était faite le jour même.
Voici le jour du départ, ça commence bien, le top de délivrance est retardé ainsi pendant près d'une heure je reste à faire les cent pas, heureusement que pour le moment il ne pleut pas.
Que l'ambiance est festif aussi.



14h45 enfin le moment que j'attends sonne, comme mes compagnons de route je m'élance tranquillement, il n'est pas nécessaire de se cramer dès les premiers kilomètres puis je n'est rien à prouvé , je suis là par envie et par défi envers moi même. Les premiers kilomètres sont sinueux et légèrement montant, au deuxième kilomètre il y a un premier ravitaillement, je fais la bêtise de prendre un verre d'eau je fais le payer rapidement, l'eau est froide, elle me tiraille le ventre, c'est décidé je prendrai de l'eau le plus près possible de l'arrivée.
J'oublie les autres participants pour me concentrer sur ma progression, c'est ainsi que je dois le faire, lors de mon premier Paris Brest Paris en vélo je me focalisais sur les points de contrôles et de rendez-vous, c'est comme ça que j'ai oublié l'essentiel "LE PLAISIR" de participer.
Entre le 5ième et le 10ième kilomètre ma pluie s'invite, heureusement j'ai opté pour une casquette, j'arrive à trouvé un abri précaire sous les arbres qui longent la route.
Penzé au kilomètre 10, je sais que maintenant c'est la partie la plus dur de l'épreuve jusqu'à Taulé la route monte soit environ 5 kilomètre, dans cette portion du parcours je laisse le maximum de force, il faut juste prendre son temps se fixer comme point de repaire les panneaux kilométriques. une fois arrivé à Taulé je prends uniquement du sucre et du pain d'épice, je n'ose pas tenter le diable si proche de mon objectif.
Au panneau 17 je prends la photo pour l'envoyer à mon épouse pour qu'elle puisse venir me chercher à Morlaix.
Je commence à sentir une douleur à  la cheville gauche, j'ai un orteil qui me fait mal aussi mais c'est supportable, j'évite de penser, le moment le plus dur est entre le kilomètre 18 et le 19, heureusement qu'un coureur me rejoint m'encourage à poursuivre, de toute façon il n'est pas question d'arrêter, mais c'est vrai que les encouragements sont les bienvenus, ensemble nous faisons les derniers kilomètres jusqu'à Morlaix.
On m'avait dit quand tu verras le viaduc il te restera encore un bon kilomètre, la présence des spectateur  même si les meilleurs sont arrivés depuis 1 h20, les participants qui ont fini, nous encouragent encore, c'est magique j'oublie un moment la douleur pour finir mon premier semi marathon en 2h23 minutes de course.

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